Simuler dans sa première acception renvoie à l’idée de feindre, tromper. Cependant, « lorsque les épistémologues parlent aujourd’hui de simulation, ce n’est pas pour dénoncer la fourberie des scientifiques. On ne simule plus pour tromper, mais pour connaître ». La simulation est approchée dans notre article comme un outil d’appropriation de la situation à venir et de familiarisation de l’acteur de/dans l’espace projeté. Elle « apparaît comme un moyen de jouer avec la réalité pour en retenir les situations qui présentent les analogies les plus opportunes ».
La focale est mise sur la façon dont les acteurs construisent « le simulateur » leur permettant d’optimiser leur action. Les acteurs réélaborent à partir de leur expérience vécue des situations les plus proches possibles des contextes authentiques. Ils développent des activités du : « faire comme si ». La simulation en permet notamment le développement.