L’article met en lumière l’importance souvent négligée de la nature dans la construction humaine. Il propose une vision globale qui inclut la nature comme troisième dimension après soi-même et autrui. Par exemple, Pierre Weil, avec sa matrice holopoïétique, intègre l’individu, la société ET la nature. Ces approches transcendent l’holisme et le réductionnisme, comme explique Edgar Morin. L’utilisation d’une métaphore par une peinture de Goya souligne a contrario la lutte entre les individus et la nature, soulignant la nécessité de considérer désormais la nature comme une partie intrinsèque de la réalité humaine en lien avec l’écologie. L’éducation environnementale est donc présentée comme essentielle à la construction humaine, favorisant une relation harmonieuse avec tous les règnes. Les auteurs appellent à réfléchir sur l’intégration de cette éducation dans les programmes et à promouvoir des politiques environnementales, car intégrer la nature dans la construction de l’identité humaine peut contribuer à la protection de l’environnement et à la sensibilisation sociétale.