À Sénart. Valérie Melin
Cet article est publié en partenariat avec la revue « Le magazine de l’Éducation » du laboratoire EMA-TechEduLab de l’Université de Cergy-Pontoise.
À la fin des années 90, l’État français commençait à peine à se préoccuper de la question du décrochage scolaire. Un collectif de pédagogues militants, impliqués dans des actions de remédiation auprès de jeunes déscolarisés, s’engagea alors dans la création d’une structure expérimentale dédiée au raccrochage scolaire. Son objectif était d’offrir à des jeunes soucieux de reprendre leurs études une authentique « seconde chance », c’est-à-dire la possibilité de revenir (…)