Plus que les hôpitaux ou les administrations, le milieu académique est un véritable creuset pour le « harcèlement en meute », ou mobbing (du verbe « to mob », malmener). Grave pathologie des organisations de grande taille, le « mobbing » est un processus « d’extermination concertée » d’une personne en emploi qui devient « une cible » pour ses collègues. Ce projet morbide ne prend fin qu’une fois la cible partie de l’organisation, placardisée, ou victime de suicide comme dans le cas emblématique de Justine Sergent à l’Université McGill au Canada.