Cet article expose les résultats d’une enquête scientifique menée sur la manière dont une formation consacrée au développement de la compétence à improviser peut faire l’objet d’une évaluation sans que soit retenue la qualité de l’improvisation (il ne s’agit pas de former des comédiens mais des étudiants de STAPS) mais bien l’engagement dans un processus de lâcher-prise et de prise en compte d’autrui, tel que préconisé en improvisation. La question de recherche est la suivante : quels rapports existent entre les intentions de l’enseignante et le vécu des étudiants en ce qui concerne l’évaluation ? Le parti-pris hypothético-théorique mobilisé pour mener cette étude a permis de mettre à jour les régularités en termes de configuration dont les résultats saillants sont qu’il est possible d’évaluer le développement d’une compétence aux conditions de prioriser la métacognition et la qualité de la relation psycho-affective entre les individus.