Il faut « changer le discours de nos concitoyens sur l’enseignement professionnel », assurait en 2008 le ministre de l’Éducation, Xavier Darcos. La réforme du bac pro, qui allait désormais être préparé en trois ans au lie de quatre, était censée « lui conférer la même dignité qu’au bac général et au bac technologique ».
Dix ans plus tard, son successeur Jean‑Michel Blanquer reste sur la même ligne, déclarant : « Nous voulons un enseignement pro qui fasse envie », des « Harvard du professionnel ». Une première liste de ces « campus des métiers et des qualifications d’excellence » a d’ailleurs été publiée le 6 février 2020.
Faut-il (…)