par Stéphan Marette (1) , Caroline Lejars (2) , Diane Briard (3) , Christophe Chassard (4) , Véronique Decroocq (5) , Mariette Ducatez (6) , Esther Dzale Yeumo (7) , Alexandra Jullien (8) , François Jullien (9) , Eric Justes (10) , Thibaut Malausa (11, 12, 13) , Fabrice Martin-Laurent (14) , Jean-Denis Mathias (15) , Pierre Pétriacq (16, 11, 17, 18, 19, 5) , Juliette Riquet (20) , Sloan Salètes (21, 22) , Alexia Stokes (23) , Anne Trémier (24) , Nathalie Vachiery (25) [1]
Un texte repris de Hal.inrae et publié sous une licence CC by nc nd
La très grande fragilité des écosystèmes supportant la production alimentaire nécessite une réflexion alternative sur les orientations de la recherche scientifique, ainsi qu’une analyse audacieuse des politiques publiques à mettre en œuvre pour nourrir la planète, dans un environnement qui deviendrait hostile à la production agricole. Afin de préserver les écosystèmes alimentaires indispensables au développement humain, ce livre présente des visions anticipatrices et des analyses prospectives relevant du concept de dé-coïncidence, développé par le philosophe François Jullien. Cette recherche d’un sens créatif affranchi des coïncidences du sens commun, du « déjà-vu », invite à repenser les modes d’organisation de la recherche en agronomie ou dans le domaine de l’environnement afin de favoriser des initiatives sortant des sentiers battus. Mettre en place de nouvelles formes de structuration de la recherche est nécessaire, de même qu’envisager le pire, notamment en imaginant de manière frontale des configurations extrêmes, dans lesquelles la production alimentaire deviendrait impossible en milieu « naturel ». Afin de définir des solutions innovantes et des politiques publiques efficaces, cet ouvrage propose trois essais dé-coïncidents visant à concevoir des cheminements qui permettraient de se préparer aux transformations à venir. Le premier essai évoque des pistes institutionnelles pour favoriser une recherche dé-coïncidente. Le suivant se focalise sur un scénario fictif « du pire » dans un contexte très dégradé par le réchauffement climatique. Enfin, le dernier essai analyse ce que nous pouvons faire « dès à présent » pour se préparer « au pire » et empêcher certaines crises d’advenir.
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