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Cette chronique est dans la droite ligne et se nourrit des recherches et rencontres publiées sur mon site Les cahiers de l’imaginaire.
Nous nous plaignons souvent du fait que notre mémoire flanche. Nous avons parfois l’impression que nos souvenirs s’évaporent, ou au contraire, réapparaissent soudainement au moment où l’on s’y attend le moins.
On oublie que le fait même de se souvenir est une construction continuelle. Nous revisitons constamment notre mémoire et, à chaque fois, nos souvenirs sont revus, corrigés, reclassifiés.
Nous sortons de ces voyages dans le temps quelque peu étourdis, avec au cœur un voile de tristesse (…)