En s’engageant dans un doctorat, on a trois ans pour autopsier une problématique, trois ans pour passer du rang d’étudiant à celui de chercheur. Cette métamorphose est parfois brutale. Certains vont même comparer l’écriture de la thèse à un accouchement. D’autres parleront de sacrifice, de bagne, pour un diplôme qui rapporte peu. Pourtant chaque année, près de 15 000 doctorats sont délivrés en France. Alors pourquoi se lance-t-on dans un tel parcours d’obstacles et comment l’expérience est-elle vécue ?