À la question « Quelle ingénierie pédagogique à l’ère numérique ? », Peraya et Peltier (2020) nous rappellent que ni la question de l’autonomie de l’apprenant ni la maîtrise des compétences informationnelles ne sont des nécessités nouvelles posées à l’ingénierie pédagogique. Ils nous interrogent en retour sur les dynamiques politique, sociale, économique, technologique qui pourraient, ou impliqueraient de, renouveler les pratiques ingéniériales, en réponse aux demandes des niveaux macro-, méso et micro-sociaux décrits par Leclercq (2003). Or, il nous apparaît en effet quelques demandes et tendances à l’œuvre, impactant directement l’ingénierie pédagogique.