L’égalité est une des thématiques structurantes et transversales de l’Université Paris-Saclay. Du 6 au 10 mars 2017, plusieurs actions de sensibilisation seront proposées au sein des différents établissements de l’Université pour agir en faveur de l’égalité femmes-hommes. Cette année, la thématique du sexisme a été choisie en lien avec les référent(e)s égalités des établissements et les étudiant(e)s.
« Sexisme : pas notre genre ! », proclament ensemble les membres de l’Université Paris-Saclay, cette semaine et le reste de l’année. Déjà investis, depuis de nombreuses années, dans une politique en faveur de l’égalité femmes-hommes, ses différents établissements multiplient les actions. Pour la deuxième semaine de l’égalité de l’UPSaclay, ils ont choisi de s’attaquer au sexisme ordinaire.
Une mobilisation importante
L’Université Paris-Saclay souhaite donc agir avec ses partenaires pour sensibiliser, informer et former l’ensemble des personnels et étudiant.e.s aux questions d’égalité femmes-hommes : il s’agit d’éviter les stéréotypes de genre, de favoriser les pratiques égalitaires dans la gestion des personnels (recrutement, carrière, rémunération), de lutter contre toutes formes de violence et de harcèlement, etc.
Tous les services de l’Université sont concernés, de la communication (en utilisant des outils non sexistes, non discriminants, non stéréotypés) à la recherche sur le genre, en passant par la formation (promouvoir la mixité dans les filières) ou l’innovation (promouvoir l’entreprenariat des femmes). Des outils de mesure des inégalités femmes-hommes (statistiques, enquêtes, études sexuées, élaboration d’indicateurs communs) sont également développés. Des référent.e.s dans chaque établissement permettent le développement d’un réseau actif d’acteurs impliqués dans la promotion de cette politique.
Cette année, l’enjeu est de travailler en lien avec les étudiant(e)s et associations d’étudiant.e.s sur une thématique susceptible de mobiliser cette population : le sexisme ordinaire, que Brigitte Grésy définit, dans son Petit Traité contre le sexisme ordinaire, comme « des stéréotypes et des représentations collectives qui se traduisent par des mots, des gestes, des comportements ou des actes qui excluent, marginalisent ou infériorisent les femmes ».
Cette thématique est par ailleurs portée par le Ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes avec sa campagne « Sexisme pas notre genre ! » et les actions de l’UPSaclay pourront être labellisées dans ce cadre.
Expositions, rencontres, débats, animations… Les 19 établissements de l’Université Paris-Saclay ont ainsi mis en place différentes actions, en lien avec des acteurs du territoire qui agissent en faveur de l’égalité (associations d’étudiant.e.s et du personnel, associations spécialisées, référent.e.s des établissements, chercheurs, chercheuses).
Le dessin pour débusquer le sexisme ordinaire
La dessinatrice Catel a créé, en collaboration avec la Mission Égalité – Diversité – Handicap de l’Université Paris-Saclay, une exposition originale à partir de témoignages d’étudiant.e.s. Elle a ainsi mis en image des situations de sexisme ordinaire, dans les différents champs de la vie personnelle, académique et professionnelle. Cette exposition permet de débusquer, comprendre et combattre les mille et un traits du sexisme ordinaire à travers des situations vécues. Une sensibilisation pour réfléchir aux raisons de la reproduction des inégalités femmes-hommes et œuvrer ensemble pour les réduire.
Les deux expositions déjà proposées les années précédentes, « Olympe de Gouges et Benoîte Groult, deux époques, deux parcours pour l’égalité » (également réalisées par la dessinatrice Catel) et « Infinités Plurielles » (présentant 17 portraits de chercheuses), seront aussi de nouveau présentées dans certains établissements.
Un kit d’animation sur le sexisme, co-construit avec les étudiant(e)s de l’UPSaclay, est également mis à disposition des établissements pour créer des supports et mettre en place des animations.
Enfin, l’égalité femmes-hommes dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche fera l’objet d’un atelier de travail qui rassemblera chercheur et chercheuses, étudiant.e.s, associations, représentant.e.s du Ministère, expert.e.s, député.e.s et chargé(e)s de mission égalité des établissements. De nouvelles propositions et projets d’actions devraient alors venir enrichir la politique d’égalité de la COMUE.
Boratav Sarah ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’a déclaré aucune autre affiliation que son poste universitaire.
Répondre à cet article
Suivre les commentaires : |