"The college lecture is dying. Good riddance." Quartz, un média économique du groupe Atlantic Media, présente la substitution complète d’un cours présentiel par un cours en ligne. Cet article est une bonne revue des enjeux de la transformation numérique des enseignements sur les campus.
Jonathan Meer et Steven Wiggins, professeurs à Texas A&M University, remplacent leur cours "Principes de la microéconomie" par un cours en ligne. La substitution est complète : il n’y aura plus de séances en présentiel pour les quelques 300 étudiants qui suivent chaque année ce cours (dans une évolution similaire au MIT fin 2016, l’équipe enseignante du cours 6.S064 Circuits and Electronics avait proposé le choix entre cours en présentiel et cours en ligne). Le cours en ligne a été testé à plus petite échelle l’an dernier. Texas A&M University dispose par ailleurs d’une importante offre de formation en ligne, y compris diplômante.
L’article parcourt les enjeux de cette substitution. Parmi les avantages : un suivi amélioré des étudiants, la fin du numerus clausus pour les cours de l’université les plus demandés, la perspective de l’exploitation des données d’apprentissage ainsi glanées, la simplification de la préparation des supports écrits de cours.
Le plus intéressant de l’article me semble être la posture du professeur cité, Jonathan Meer. Cette substitution lui permet d’envisager une autre façon d’interagir avec les étudiants : "Now that the prep is all out of the way, [Jonathan Meer] can refocus on individual students who’re genuinely interested in a deeper pursuit of economics. Meet with them. Speak to them. Inspire them. As far as he is concerned, the traditional lecture setting in a massive hall is dead. “I missed talking to smart kids,” Meer explains. Now he has the time to do that. (...) Meer hopes moving large introductory lectures online will free up resources to start an honors section, more teaching-intensive."
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