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Des ressources aux pratiques éducatives libres : quelle réappropriation dans la formation ouverte et à distance ?

Un article repris de http://journals.openedition.org/dms/5338

Un articlerepris de la revue Distances et Médiations des Savoirs, une publication sous licence CC by sa

Luc Massou, Cathia Papi et Hélène Pulker, « Des ressources aux pratiques éducatives libres : quelle réappropriation dans la formation ouverte et à distance ? », Distances et médiations des savoirs [En ligne], 31 | 2020, mis en ligne le 16 octobre 2020, consulté le 04 novembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/dms/5338 ; DOI : https://doi.org/10.4000/dms.5338

Créée lors du Forum UNESCO de 2002 sur l’impact des didacticiels libres, l’expression « ressources éducatives libres » (REL) désigne « des matériels d’enseignement, d’apprentissage et de recherche sur tout support, numérique ou autre, existant dans le domaine public ou publiés sous une licence ouverte permettant l’accès, l’utilisation, l’adaptation et la redistribution gratuits par d’autres, sans restrictions ou avec des restrictions limitées » (Déclaration de Paris sur les REL, 2012 [1]). Par leurs caractéristiques intrinsèques, les REL affichent une forte similarité avec les Learning Objects, issus du paradigme orienté objet en informatique, et permettent la réutilisation d’objets numériques d’apprentissage de granularité plus ou moins fine dans de multiples contextes d’enseignement et de formation, et selon un mode de distribution à la fois décentralisé (via l’internet) et collaboratif. Elles ont fait l’objet de la publication en cinq langues d’un référentiel de compétences [2] par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) en 2016, « dans l’optique de développer des formations pouvant s’adresser à des publics variés, et afin de transmettre les quatre compétences fondamentales que sont la recherche, la réutilisation, la conception et la diffusion des REL ». Le champ des REL est vaste (Bruillard, 2020) et son développement a donné lieu à de multiples initiatives et projets de nature institutionnelle, parmi lesquelles : « Ma classe à la maison » (Centre national d’enseignement à distance), les Universités numériques thématiques (UNT), les plateformes FUN-MOOC, OpenLearn et FutureLearn, la vidéothèque numérique CANAL-U et le moteur national d’indexation de REL [3] en France, la bibliothèque numérique de l’espace universitaire francophone BNEUF [4] portée par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), le portail de ressources californien MERLOT [5] (Multimedia Educational Resource for Learning and On-Line Teaching), la coalition internationale SPARC (Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition) ou le réseau mondial de l’Open Education [6].

Plus récemment, en raison de la pandémie apparue début 2020, les REL sont devenues l’un des moyens de développer la formation tout ou partiellement à distance, afin de poursuivre les activités d’enseignement et d’apprentissage en période de confinement (au printemps) ou de réduction des capacités d’accueil pour la rentrée scolaire et universitaire qui a suivi. Parmi les nombreux développements récents, il est ainsi possible de citer l’initiative FUN-Ressources [7] en France, proposée par l’Université numérique (association des UNT) et FUN-MOOC en collaboration avec la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP), et qui offre plusieurs outils pour accompagner les établissements de l’enseignement supérieur dans l’hybridation de leurs parcours de formation (au niveau bac+2 et bac+3 essentiellement) : le dispositif en ligne « Je contribue » de partage de ressources pédagogiques à l’initiative des enseignants, une sélection de REL issues des catalogues des UNT et de FUN-MOOC organisés par mentions de diplômes nationaux (Licence, diplômes universitaires de technologie), la plateforme FUN-Campus de déploiement local de MOOC, et l’ouverture prochaine d’un réseau communautaire de mutualisation de REL s’appuyant sur la solution libre MoodleNet. Un guide pédagogique [8] pour préparer la rentrée universitaire 2020/2021 en mode hybride a également été publié en juillet 2020 par la DGESIP à destination des établissements français, incluant une sélection de REL utiles pour les équipes pédagogiques. Au Royaume-Uni, des ressources ont également été créées pour aider les institutions d’enseignement en présentiel à passer à l’enseignement par le numérique, par exemple le MOOC « Take your teaching online » [9] ou les fiches « Teaching at a distance : Methods that work » [10], ainsi que quelques webinaires proposés tout le long du confinement par l’Open University gratuitement et accessibles à tous. Sa plateforme OpenLearn a ainsi enregistré 9,6 millions de visiteurs pendant la période de mars à septembre 2020, en nette hausse par rapport aux 4,9 millions pour la même période en 2019. De même, de l’autre côté de l’Atlantique, le confinement du printemps 2020 a amené le ministère de l’Éducation du Québec à promouvoir le développement de différentes ressources, parmi lesquelles le portail « L’école ouverte » [11] rassemblant de nombreuses REL classées par niveau d’enseignement, et la formation « J’enseigne à distance » [12] composée de quatre microprogrammes en libre accès visant à outiller pédagogiquement et technologiquement les enseignants du préscolaire à l’université, et les aider à passer de la présence à la distance. Des webinaires intitulés « Fabrique REL » ont également été créés pour soutenir les enseignants et professionnels dans le développement de la formation à distance. Alors que la pandémie et le développement des REL et de la formation à distance constituent un phénomène mondial, il est ainsi intéressant de constater que les initiatives de création de REL portées par les établissements et gouvernements amènent à des collaborations souvent larges, et donnent naissance à des usages ou appropriations bien au-delà de leurs établissements et pays de conception. Par exemple, la formation québécoise « J’enseigne à distance » portée par la Télé-université du Québec (TELUQ) a bénéficié de la collaboration d’un grand nombre d’établissements et de réseaux d’éducation dans un élan de solidarité envers tous les enseignants, et est consultée dans 144 pays différents. En France, les REL mutualisées par les UNT et la plateforme FUN-MOOC touchent également un public francophone à l’échelle internationale, et dans la zone Afrique en particulier.

Dès lors, l’année 2020 semble constituer une période d’accélération de l’expansion des REL, et en ce sens, peut-être un tournant de leur histoire. En effet, il a souvent été souligné que les pratiques pédagogiques des enseignants ou formateurs engagés dans des dispositifs de formation, qu’ils soient présentiels, en ligne ou hybrides, exploitaient peu les REL (Bourdenet et al., 2019). Plusieurs raisons ont été évoquées pour expliquer ce non-usage ou cet usage limité (Petit, 2008 ; 2009 ; Browne et al., 2010 ; Weller, 2014a) : difficultés liées à la technologie, aux plateformes, à la localisation ou à l’indexation des REL ; chaîne de production éditoriale incorporant une médiation et une scénarisation pédagogiques préconçues ; granularité pas assez forte ni standardisée ; ressources créées pour un usage pédagogique trop fortement contextualisé ou personnalisé (selon les besoins d’un auteur-concepteur et non d’un public potentiellement plus large) ; qualité variable des ressources et manque de confiance dans les sources exploitées par les REL ; raisons intrinsèques liées aux valeurs et convictions des enseignants (préférence pour créer son propre matériel, crainte du mésusage) ; manque de stratégies institutionnelles au sein des établissements pour valoriser et encourager l’utilisation et le partage des REL par leurs enseignants ; méconnaissance et incertitudes envers les licences ouvertes… Il semble cependant nécessaire de nuancer ce constat de non-usage apparent, ou de le repenser autrement (Kellner, Massou et Morelli, 2010 ; Marquet, 2012), car l’appropriation ou la réappropriation des REL n’est pas forcément visible, ni facilement repérable, en dehors des dispositifs ou contextes d’usages locaux de formation ouverte et à distance. Une absence de visibilité « externe » et de traces d’usage n’est donc pas forcément synonyme d’absence d’impact sur les pratiques pédagogiques ni sur l’éducation en général (Weller, 2014b ; Weller et al., 2015, Pulker, 2019).

Jusqu’à présent, les travaux de recherche en formation ouverte et à distance se sont essentiellement penchés sur l’évaluation de projets liés à la création, l’utilisation, l’appropriation et le partage des REL (Butcher, 2015). Plus récemment, certains suggèrent de dépasser le seuil des REL (ou OER pour Open Education Resources) à proprement parler, pour se pencher sur les pratiques pédagogiques liées aux REL (ou OEP pour Open Educational Practices ou Open Pedagogy), et en évaluer l’impact sur l’enseignement et l’apprentissage (Ehlers, 2011 ; Cox et Trotter, 2017 ; De Rosa et Robison, 2017 ; Schuwer et Janssen, 2018). C’est donc dans cette double problématique de la réappropriation des REL en formation ouverte et à distance, et du passage éventuel des ressources aux pratiques éducatives libres, que s’inscrivent les 8 contributions de ce dossier, pour lequel nous souhaitons d’abord insister sur l’ancrage réellement international. En effet, pour chacune des 4 catégories de publication proposées (articles de recherche, témoignages, entretiens et notes de lecture), les contributions sont à la fois francophones et anglophones, individuelles ou collectives, et issues de nombreux pays : France, Royaume-Uni, Suède, Chine, États-Unis, Brésil, Turquie, Canada, Afrique du Sud et Inde. Les 8 textes retenus font ainsi ressortir un certain nombre de constats, réflexions et interrogations que nous proposons de présenter ici de manière transversale, pour en dresser un bilan plus général, tout en référant ponctuellement aux différents textes qui le nourrissent. Tout d’abord, certains auteurs de ce dossier considèrent que la définition des REL et/ou des pratiques éducatives libres demeure encore parfois vague, d’autres constatent également une mise à disposition et une utilisation qui varient grandement selon les régions, pays ou provinces concernés. Pour autant, le témoignage des membres de l’ICDE confirme l’accroissement de l’intérêt pour ces dernières dans le monde depuis le début de la pandémie, comme nous l’évoquions supra, et comme en attestent les trois récentes publications internationales d’un guide, d’un rapport et de recommandations sur le sujet, coordonnées par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO, 2019 ; UNESCO et al., 2019a ; 2019b). Les REL seraient ainsi susceptibles de soutenir les enseignants - et les apprenants suffisamment autonomes – pour améliorer la qualité de l’éducation dans les pays qui en ont besoin. Dans ce dossier, ces trois publications de l’UNESCO font l’objet de deux contributions différentes : l’une dans le témoignage des membres de l’OER Advocacy Committee au sein de l’International Council for Open and Distance Education (ICDE), qui présentent la mise en œuvre de ces recommandations internationales dans plusieurs zones géographiques à l’échelle mondiale, l’autre dans la note de lecture critique d’Alain Jaillet qui les met en perspective par rapport aux 17 objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies. Avec d’autres contributions, comme l’entretien de Catherine Cronin, les REL y sont envisagées comme des ressources en faveur d’une plus grande équité dans l’accès à l’éducation, au numérique et à la formation tout au long de la vie, brouillant par là même les frontières entre formation formelle, informelle ou non formelle.

Nous pouvons également constater le fossé toujours existant entre des recherches qui traitent davantage des enjeux politiques et sociétaux des REL à une échelle macro, illustrée ici par l’analyse des publications de l’UNESCO et de leur application à l’échelle internationale, et celles qui étudient des dispositifs et pratiques particuliers, qui demeurent spécifiques à leur contexte d’usage (davantage micro), comme pour l’étude de cas proposée par Philippe Dessus et Emilie Besse au sein de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPE) de l’Université Grenoble Alpes. Ainsi, et bien que l’idée de réappropriation traverse l’ensemble du dossier, force est de constater que son questionnement n’est pas toujours central dans les différentes contributions, tel qu’envisagé au moment de notre appel à contribution. Dans la moitié des textes retenus, les auteurs s’inscrivent dans l’étude de la conception, de l’utilisation et de l’appropriation des REL, sans aller jusqu’à observer le développement d’usages mettant en relief leur réelle réappropriation, dont le principe serait de les modifier et/ou de les partager à nouveau sous un nouveau format.

Pour autant, l’ouverture actuelle du côté des pratiques enseignantes, qui apparaît dans plusieurs textes en inscrivant la question de la réappropriation des REL dans le cadre plus large des pratiques éducatives libres (PEL, ou OEP pour Open Education Practices) semble intéressante, en soulevant la question de savoir si la réappropriation peut mener à des changements dans ces pratiques d’enseignement en ligne ou pas. En ce sens, une granularité relativement fine des REL est considérée à la fois par Catherine Cronin et Sophie Jequier, interrogées ici par entretien, comme un atout pour favoriser leur réappropriation par les enseignants et influencer l’évolution de leurs pratiques. Selon la note de lecture de Christelle Hoppe, l’article d’Hélène Pulker ou le témoignage des membres de l’ICDE, les REL seraient ainsi l’occasion d’initier un changement dans les pratiques pédagogiques en permettant aux enseignants, quelque peu dégagés du travail de présentation et de transmission de contenus, de centrer davantage leur activité sur les activités pédagogiques et l’accompagnement des apprenants. Pour autant, et afin de ne pas risquer de réduire les enseignants à des organisateurs de contenus et à des accompagnateurs, il semble pertinent de poursuivre ces recherches en développant une approche non seulement plus large, comme le propose le second témoignage de Sihem Sghidi et Mokhtar Ben Henda en comparant REL et archives ouvertes dans le mouvement plus global du libre accès, mais aussi davantage axée sur l’étude de ces pratiques éducatives libres, et qui peut s’inscrire dans une perspective également critique sur le rôle des REL dans l’apprentissage en ligne (voir par exemple : Rice, Lowenthal et Woodley, 2020), tant au niveau de leur production que de leurs usages. En plein contexte de pandémie, il sera également intéressant de suivre au plus près si des recherches portant sur leur utilisation, usage, appropriation ou réappropriation à grande échelle (les quatre termes étant employés dans les différents textes de ce dossier) seront davantage présentes à l’avenir qu’elles ne l’ont été jusqu’à présent, et confirmeront ainsi la nouvelle dynamique récemment engagée.

Enfin, la rubrique Débat-discussion de DMS poursuit son analyse du rôle de l’ingénierie pédagogique et de son rôle à travers des expériences nées de la mise à distance et de la continuité pédagogique. Isabelle Savard (Université Téluq), Philippe Bonfils (Institut, Méditerranéen des Sciences de l’Information et de la Communication, IMSIC, Université de Toulon), Bernard Blandin (CESI École d’Ingénieurs, anciennement Centre des Études Supérieures Industrielles) et Georges-Louis Baron (Laboratoire Éducation, Discours et Apprentissages, EDA, Université Paris Descartes) dressent le bilan de ces derniers mois et à partir de celui-ci, s’interrogent sur les effets de cette crise sur les pratiques, car rappelle Isabelle Savard « le virage vers la formation à distance, accéléré par la Covid19, fait en sorte que nous sommes effectivement dans une dynamique qui appelle à un renouvellement incontournable des pratiques. » Dans l’immédiat, s’agira-t-il d’un maintien du tout à distance, d’une hybridation généralisée, d’une plus grande intégration aux TIC, d’un développement de l’ingénierie, du passage de l’artisanat à une certaine forme d’industrialisation de ou dans la formation ? La question est d’autant plus complexe que les rebonds de l’épidémie pourraient bien apporter de nouvelles contraintes dans ce processus, par ailleurs très variable selon les contextes de chaque institution, comme le montrent les contributions de ce numéro.

Bibliographie

Bourdenet, P., Dillaerts, H., Pirolli, F. et Salam, L., P. (2019). Pratiques et usages de ressources numériques pédagogiques (libres) dans l’enseignement supérieur. Rapport de recherche. Récupéré de : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02054794/

Browne, T., Holding, R., Howell, A. et Rodway-Dyer, S. (2010). The challenges of OER to Academic Practice. Journal of Interactive Media in Education, 1. Récupéré de : http://doi.org/10.5334/2010-3

Bruillard, É. (2020). Caractériser l’offre des ressources éducatives numériques. Bulletin de veille du GTNum 6 Modes de circulation des ressources éducatives, et en particulier des REL. Direction du numérique pour l’éducation. Récupéré de : https://edunumrech.hypotheses.org/1453#more-1453

Butcher, N. (2015). A basic guide to open educational resources (OER). Report for the Commonwealth of Learning and UNESCO. Récupéré de : http://unesdoc.unesco.org/images/0021/002158/215804e.pdf

Cox, G. et Trotter, H. (2017). Factors shaping lecturers’ adoption of OER at three South African universities. Dans C. Hodgkinson-Williams et P. Arinto (dir.), Adoption and impact of OER in the Global South (p. 287-347). Repéré sur : http://doi.org/10.5281/zenodo.601935

De Rosa, R. et Robison S. (2017). From OER to Open Pedagogy : Harnessing the Power of Open. Dans R. Jhangiani et R. Biswas-Diener (dir.), Open : The Philosophy and Practices that are Revolutionizing Education and Science (p. 115-124). London : Ubiquity Press. Récupéré de : https://oerknowledgecloud.org/sites/oerknowledgecloud.org/files/open.pdf

Ehlers, U-D. (2011). Extending the territory : From Open Educational Resources to Open Educational Practices. Journal of Open, Flexible, and Distance Learning, 15(2), 1-10. Récupéré de : https://files.eric.ed.gov/fulltext/EJ1079969.pdf

Kellner, C, Massou, L. et Morelli, P. (2010). (Re)penser le non-usage des TIC. Questions de communication, 18. Récupéré de : http://journals.openedition.org/questionsdecommunication/395

Marquet, P. (2012). Les non-usages des TIC : modélisations, explications, remédiations, Recherches & éducations, 6. Récupéré de : http://journals.openedition.org/rechercheseducations/932

Petit, L. (2008). Enjeux de la conception des ressources pédagogiques numériques dans l’enseignement supérieur. Le cas de l’Université en ligne (UEL). Distances et savoirs, 6(4), 547-564. Récupéré de : https://ds.revuesonline.com/article.jsp?articleId=13041

Petit, L. (2009). Les conditions de l’usage des ressources pédagogiques numériques. Questions de communication, 16. Récupéré de : http://questionsdecommunication.revues.org/362

Pulker, H. (2019). Teachers’ practices through adaptation of open educational resources for online language teaching (these de doctorat, The Open University, Grande-Bretagne). Récupéré de : http://oro.open.ac.uk/62109/

Rice, M. F., Lowenthal P. R. et Woodley X. (2020). Distance education across critical theoretical landscapes : touchstones for quality research and teaching, Distance Education, 41(3), 319-325

Schuwer, R. et Janssen, B. (2018). Adoption of sharing and reuse of open resources by educators in higher education institutions in the Netherlands : A qualitative research of practices, motives, and conditions. International Review of Research in Open and Distributed Learning, 19(3), 151-171. Récupéré de : http://dx.doi.org/10.19173/irrodl.v19i3.3390

UNESCO (2019). Recommendation on Open Educational Resources (OER). Répéré sur le site de l’UNESCO : http://portal.unesco.org/en/ev.php-URL_ID=49556&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

UNESCO, Commonwealth of Learning, Miao, F., Mishra, S., Orr, D. et Janssen, B. (2019a). Guidelines on the development of open educational resources policies. Récupéré de : https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000371129O

UNESCO, Institut Mahatma Gandhi d’éducation pour la paix et le développement durable, Mochizuki Y., Bruillard E. (2019b). Rethinking Pedagogy Exploring the Potential of Digital Technology in Achieving Quality Education. Récupéré de : https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000372786.locale=fr

Weller, M. (2014a). The Battle For Open : How openness won and why it doesn’t feel like victory. London : Ubiquity Press. Récupéré de : https://www.ubiquitypress.com/site/books/10.5334/bam/

Weller, M. (2014b). It’s not reuse, it’s adaptation. The Ed Techie, 29 Septembre. Récupéré de : : http://blog.edtechie.net/oer/its-not-reuse-its-adaptation/

Weller, M., de los Arcos, B., Farrow, R., Pitt, R. et McAndrew, P. (2015). The Impact of OER on Teaching and Learning Practice. Open Praxis, 7(4), 351-361. Récupéré de : http://oro.open.ac.uk/44963/1/227-1106-2-PB-3.pdf

Notes

1 Accès : http://www.unesco.org/new/fileadmin/MULTIMEDIA/HQ/CI/WPFD2009/French_Declaration.html

2 Accès : https://www.ifadem.org/sites/default/files/divers/livret-relv1.pdf

3 Accès : https://www.cned.fr/maclassealamaison, http://univ-numerique.fr/, https://www.fun-mooc.fr/, https://www.open.edu/openlearn/, https://www.futurelearn.com/, https://www.canal-u.tv/, http://www.sup-numerique.gouv.fr/pid33234/catalogue-ressources-auto-formation.html

4 Accès : https://bneuf.auf.org/#!/

5 Accès : https://www.merlot.org/merlot/index.htm

6 Accès : https://sparcopen.org/, https://www.oeconsortium.org/

7 Accès : https://www.fun-ressources.fr/

8 Accès : https://services.dgesip.fr/fichiers/Fiche_2_-_Organisation_pedagogique_de_la_rentree_2020__26092020_.pdf

9 Accès : https://www.open.edu/openlearn/education-development/education/take-your-teaching-online/content-section-overview?active-tab=description-tab

10 Accès : https://iet.open.ac.uk/pages/teaching-at-a-distance

11 Accès : https://www.ecoleouverte.ca/fr/

12 Accès : https://jenseigneadistance.teluq.ca/course/view.php?id=2

Licence : CC by-sa

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