Jeudi dernier, j’ai eu le plaisir d’intervenir dans le cadre des Rencontres Héraultaises de la Lecture Publique. Le matin, j’ai proposé une conférence intitulée le bibliothécaire, le citoyen face aux IA (adaptée de ma conférence ChatGPT partout, démocratie nulle part). L’après-midi, j’ai animé deux ateliers « dessinez-moi un monde d’IA(s) acceptable », qui se sont très bien passés. Merci au public de cette journée, c’était très agréable d’être parmi vous.
Voici la présentation que j’ai utilisée pour ma conférence. Comme toutes mes autres ressources, elle est partagée en CC BY SA. Le bibliothécaire, le citoyen face aux IA (V1, 21 nov (…)
Innovation Pédagogique et transition
Une initiative de l'Institut Mines-Télécom avec un réseau de partenaires
Blog de Louis Derrac
Articles de cette rubrique
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Conférence « Le bibliothécaire, le citoyen face aux IA » – Partage de ma présentation
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Tectonique des réseaux sociaux : quelques réflexions
Pas mal encore de discussions et de réflexions en ce moment sur les réseaux sociaux. Je vous partage donc les miennes, sans prétentions (le sujet est vaste et complexe) et un peu en vrac.
D’abord, la sempiternelle question : faut-il quitter X, ou y rester ? J’ai déjà écrit sur le sujet, notamment cet article. Certain⋅es disent que partir, c’est abandonner le terrain. Laisser les gens dans leur bulle. J’en doute réellement. Sur les réseaux sociaux dominants, cela fait longtemps que chacun vit dans sa bulle, des algorithmes de plus en plus précis et complexes (et en partie incompréhensibles même pour leurs développeur⋅se⋅s) s’en assurent. (…) -
IA générative : la planète va-t-elle pouvoir enfin souffler ?
Je lis ici et là qu’on ne sait toujours pas réduire (ou même prédire avec certitude) le pourcentage d’hallucinations, à moins peut-être (peut-être) d’avoir des modèles encore plus gros. OpenAI et le défi des « hallucinations » : une étude d’OpenAI révèle que même ses meilleurs modèles donnent de mauvaises réponses dans une très large proportion.
Sauf qu’ailleurs, je lis qu’on atteint un plateau en taille de modèles. IA générative : la course au plus gros modèle commence à montrer ses limites.
Donc on arrive peut-être enfin à la fin du buzz et de la hype. C’est même Yann le Cun qui le dit.
Enfin. On va peut-être pouvoir parler (…) -
Une ressource de culture numérique pour les conseiller⋅e⋅s numériques (et les autres)
J’ai eu l’occasion d’en parler à plusieurs reprises dans la newsletter (abonnez-vous) : depuis janvier, je travaille avec la Mednum, la Banque des Territoires et l’ANCT sur un guide de culture numérique. Conçue en particulier pour les conseiller⋅e⋅s numériques, elle se veut bien sûr utile à toutes les actrices et acteurs de l’éducation en général. Et même plus largement, elle est suffisamment accessible (je l’espère en tout cas) pour être consultée directement par des citoyennes et citoyens curieux.
Vous pouvez d’ores et déjà retrouver ce guide au format PDF sur les Bases du numérique d’intérêt général, la plateforme collaborative de (…) -
Des graphiques de conférences en CC BY SA
Bonjour, je voulais partager quelques petits graphiques que j’ai faits à l’occasion de formations ou de conférences. Je les partage sous la licence CC BY SA. Ils sont également rassemblés dans ma page ressource. J’espère qu’ils vous seront utiles !
Si vous avez besoin de version modifiable, demandez-moi, ou partez de mon cycle de conférence (le diaporama en version modifiable).
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Bonjour, et merci de me lire. Vous voulez réagir à cet article ? Poursuivons la discussion par mail, ou sur Mastodon !
Si mon site, et plus largement mon travail (…) -
Inclusion numérique : quelle typologie d’usages pour quelles compétences (et quelles finalités) ?
Lorsqu’on pense une stratégie d’éducation au numérique, ou d’inclusion numérique (terme que je trouve personnellement plus étroit, mais c’est un autre sujet d’article), il peut être utile de distinguer des niveaux d’usages numériques. Chacun de ses niveaux occasionne des besoins, nécessite des compétences (manipulatoires, mais pas uniquement), génère des contraintes d’accès, et recouvre des réalités sociologiques bien distinctes.
À la lecture de nombreuses enquêtes et articles1 (notamment le projet de recherche Capacity, porté par la Fing et le GIS Marsouin) partagés en fin d’article, et à ma propre expérience de terrain, j’identifie (…) -
Une sélection de vulgarisateur⋅ice⋅s sur Youtube
À force de boycotter Youtube et les autres plateformes dominantes, j’ai réalisé que je ne connaissais presque aucune chaine de vulgarisation. Et c’est bien dommage, car malgré l’existence notable de Peertube (foncez-y !), force est de constater que c’est sur Youtube que se cachent, dans les bas-fonds d’un océan de vidéos discutables sur le fond et la forme (sans parler d’un algorithme de recommandation toxique sur tous les plans), de véritables pépites.
J’ai donc demandé à un ami que je savais bon connaisseur du sujet, quelles Youtubeur⋅se⋅s il pouvait me recommander. Il a été tellement généreux dans sa réponse, que j’ai eu envie de (…) -
Une brève histoire de l’intelligence artificielle
Très intéressant poster de Danielle J. Williams sur l’histoire de l’intelligence artificielle. Attention, le fichier est lourd (36 Mo). Si vous ne pensez pas l’utiliser, contenez-vous de télécharger l’image (1,7 Mo) . Télécharger le poster (36Mo)
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Éduquer au numérique dans la ligne de crête entre « paniques morales » et technorassurisme
De nombreux acteurs et actrices de l’éducation au numérique, qui ont par ailleurs mon absolu respect pour la plupart, emploient régulièrement l’expression de « panique morale » pour qualifier la réaction d’une élite, mais aussi de la population française en général (les parents, les professionnels de l’éducation) à certaines pratiques utilisant des technologies numériques.
C’était le cas lors de cette intervention par ailleurs très intéressante. Ou dans cet article. Ou encore récemment sur ce post LinkedIn. L’idée générale est que les critiques trop virulentes du numérique seraient infondées scientifiquement. Il s’agirait de grossières (…) -
L’IA comme prétexte pour éduquer au numérique
Si vous me lisez, vous savez que je suis très sceptique sur les IA génératives. Que ce soit sur leur utilité réelle au milieu de toutes les crises d’aujourd’hui et de demain. Ou sur leur rapport coût/bénéfice quand on mesure à quel point elles sont énergivores et peu éthiques dans leur fonctionnement (origine et entrainement des données notamment). Sur leur réalité économique, au-delà de la bulle qui est maintenant bien documentée. Enfin, sur la réalité de leurs capacités et limites techniques (leur faillibilité notamment, euphémisée par le doux nom d’hallucination), au-delà des fantasmes des plus technos-enthousiastes d’entre nous, là (…)
