Mooc sur les communs
Description de cette initiative
Un espace collaboratif (wiki) destiné à produire collectivement les contenus de notre projet de MOOC sur les communs
La courte présentation ci-dessous en décrit les prémisses, dans la perspective d’interpeller les acteurs des communs et de l’ESS sur la pertinence et l’opportunité de lancer ce projet de MOOC.
Le projet
Il s’agit de proposer un ensemble de contenus de formation (et de modes d’interaction) en ligne sur les communs, à destination d’un public mixte, constitué pour une part de néophytes en matière de communs mais susceptible de s’y intéresser (acteurs de l’ESS et des communs, militants des partis politiques et des syndicats, fonctionnaires territoriaux, « grand public »…) et pour une autre part de militant-es des communs (actrices/acteurs des réseaux des communs, du logiciel libre, des pédagogies coopératives, des tiers-lieux et des fablabs, des communs urbains, du low-tech, des communs ruraux, forestiers et maritimes…).
De manière générale, il est souhaité que les enseignements de ce mooc partent de l'expérience des participants, les concepts et la théorie n'étant convoqués que pour éclairer celle-ci dans sa diversité. Il s'agit de comprendre la pratique avant la théorie et notamment d'éviter une approche trop centrée sur les aspects historiques et juridiques.
De la même façon, il est important de bien faire apparaître que les différents angles d'entrée dans le mooc (découverte, approfondissement, co-construction) ne se présentent pas de manière chronologique mais constituent une offre de formation "en trois dimensions".
Concernant les approches historiques et culturelles, il convient d'être attentif à ne pas tomber dans "l'occidentalo-centrisme" en évoquant par exemple les communs fonciers en Afrique (travaux d'Etienne Leroy) et le Buen Vivir en Amérique Latine.
Attention également de ne pas "naturaliser" les communs en perdant de vue la dimension sociale et politique de la coopération. Il faut mettre l'accent sur le fonctionnement des communautés.
Concernant la thématique des communs de la connaissance, il est important de souligner qu'il n'y a pas de communs sans connaissance (quelle que soit leur nature) produite, partagée, reproduite et régénérée. Les enjeux d'accès, de partage et de production de la connaissance doivent pouvoir être évoqués.
Avec une durée prévue de dix semaines de formation correspondant à autant d’éclairages thématiques (définitions, économie, droit, politique, culture, connaissance, etc.), chaque session pourrait offrir simultanément trois niveaux d’accès
La courte présentation ci-dessous en décrit les prémisses, dans la perspective d’interpeller les acteurs des communs et de l’ESS sur la pertinence et l’opportunité de lancer ce projet de MOOC.
Le projet
Il s’agit de proposer un ensemble de contenus de formation (et de modes d’interaction) en ligne sur les communs, à destination d’un public mixte, constitué pour une part de néophytes en matière de communs mais susceptible de s’y intéresser (acteurs de l’ESS et des communs, militants des partis politiques et des syndicats, fonctionnaires territoriaux, « grand public »…) et pour une autre part de militant-es des communs (actrices/acteurs des réseaux des communs, du logiciel libre, des pédagogies coopératives, des tiers-lieux et des fablabs, des communs urbains, du low-tech, des communs ruraux, forestiers et maritimes…).
De manière générale, il est souhaité que les enseignements de ce mooc partent de l'expérience des participants, les concepts et la théorie n'étant convoqués que pour éclairer celle-ci dans sa diversité. Il s'agit de comprendre la pratique avant la théorie et notamment d'éviter une approche trop centrée sur les aspects historiques et juridiques.
De la même façon, il est important de bien faire apparaître que les différents angles d'entrée dans le mooc (découverte, approfondissement, co-construction) ne se présentent pas de manière chronologique mais constituent une offre de formation "en trois dimensions".
Concernant les approches historiques et culturelles, il convient d'être attentif à ne pas tomber dans "l'occidentalo-centrisme" en évoquant par exemple les communs fonciers en Afrique (travaux d'Etienne Leroy) et le Buen Vivir en Amérique Latine.
Attention également de ne pas "naturaliser" les communs en perdant de vue la dimension sociale et politique de la coopération. Il faut mettre l'accent sur le fonctionnement des communautés.
Concernant la thématique des communs de la connaissance, il est important de souligner qu'il n'y a pas de communs sans connaissance (quelle que soit leur nature) produite, partagée, reproduite et régénérée. Les enjeux d'accès, de partage et de production de la connaissance doivent pouvoir être évoqués.
Avec une durée prévue de dix semaines de formation correspondant à autant d’éclairages thématiques (définitions, économie, droit, politique, culture, connaissance, etc.), chaque session pourrait offrir simultanément trois niveaux d’accès
- un niveau « découverte des communs » de 30 minutes en ligne, destiné prioritairement au public néophyte reposant sur des capsules vidéos (exemples concrets, témoignages, paroles d’experts, apports théoriques…),
- un niveau d’échange réciproque de savoirs reposant sur un webinaire collaboratif de 45 minutes où participant-es et animateur/trices de la formation pourront mobiliser de l’intelligence collective en croisant leurs expériences et savoirs respectifs,
- un niveau de production collaborative de contenus en commun reposant sur l’alimentation par les participant-es d’un Wiki dédié.
Seraient également proposés à toustes les apprenant-es l’accès à un un ensemble de ressources existantes sur les communs et pour les participant-es au cMOOC une série d’ateliers collaboratifs asynchrones en lien avec les thématiques abordées dans les webinaires.
Nom du porteur de l'initiative
collectif initié par Bernard Brunet et Alain Mille
Auteur de la fiche
Michel Briand
Public
- Tout public
type d'initiative
- Site web ressource
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