Nous documentons séance après séance notre atelier portfolio. Seconde séance de CVLab Career and Vocation Lab, avec le travail des étudiants sur la conception de portfolios. Jean-François Gleyze, designer qui pilote la recherche, commence en donnant les objectifs de la session. Il s’agit de mener de pair plusieurs strates.
Trouver son histoire
Tout d’abord, chaque étudiant va s’entraîner à se positionner dans son histoire : que raconte-t-il de lui, quels sont les jalons d’un récit sur soi ? Comment parle-t-on de ce qu’on sait faire ? Comment sait-on comment en parler ? Laurent Sovet, chercheur au Lati, à Paris Descartes, m’explique que la compétence à s’orienter et à évaluer sa capacité à présenter son parcours est un plein sujet de recherche pour lui.
Jean-François demande aux étudiants de rechercher des pages web sur lesquelles ils se sont présentés et d’en retrouver la logique. C’est un petit temps de recherche personnel, après quoi différents étudiants acceptent de présenter leurs pages linkedIn, ou leur website, afin qu’on puisse ressentir la variété des démarches. Antony Sarr, Ed, Sofiane M’Barki font des présentations successives et les feedbacks suivent. L’enjeu n’est pas d’évaluer ces pages mais de chercher à ressentir l’effet des choix de mise en forme, de mise en avant, qui viennent configurer la réception de ce jeu de compétences.
Choisir l’architecture de sa base de données d’expériences et compétences
Le second sujet de ce cours est la construction d’une base de données personnelles, ce qui suppose une investigation, un inventaire. Nous avons pour cela un template disponible que nous avons préalablement demandé aux participants d’investir, mais nous ne savons pas encore comment ils ressentent cette grille préparée avec le groupe des participants de l’année précédente.
Comment construire sa base de données personnelles ? Cela dépend du contexte, suggère Maria-Luisa. Pas forcément répond Jean-François, le propre d’une data base est de pouvoir mettre à disposition des informations que l’on peut orienter dans différentes situations. Jean-François prend l’exemple d’un musée. Comment fait-on pour construire une base de données d’une collection ? Quelles sont les premières informations ? Nous tâtonnons. Avant même une typologie, on cherche une catégorisation représentative de la collection, par exemple la chronologie, et les périodes de temps. Alors, pour une base de compétences, quelle serait la première étape ? Eh bien tout simplement une liste des événements représentatifs d’un parcours. Après quoi, il devient plus facile d’agréger des informations. Les participants se penchent quelques minutes sur le sujet. C’est difficile d’être face à soi. Juste de quoi faire un petit prototype, lancer la démarche, cela suffira pour cette fois.
Seconde séance de CVLab, avec le travail des étudiants sur la conception de portfolios. Jean-François Gleyze commence en donnant les objectifs de la session. Il s’agit de mener de pair plusieurs objectifs. Tout d’abord, chaque étudiant va s’entraîner à se positionner dans son histoire : que raconte-t-il de lui, quels sont les jalons d’un récit sur soi ? comment parle-t-on de ce qu’on sait faire ? comment sait-on comment en parler ? Laurent Sovet m’explique que la compétence à s’orienter et à évaluer sa capacité à présenter son parcours est un plein sujet de recherche pour lui.
Jean-François demande aux étudiants de rechercher des pages web sur lesquelles ils se sont présentés et d’en retrouver la logique. C’est un petit temps de recherche personnel, après quoi différents étudiants acceptent de présenter leurs pages linkedIn, ou leur website, afin qu’on puisse ressentir la variété. Antony, Ed, Sofiane font ces présentations et les feedbacks suivent. L’enjeu n’est pas d’évaluer ces pages mais de chercher à ressentir l’effet des choix de mise en forme, de mise en avant, qui viennent configurer la réception de ce jeu de compétences.
Le second sujet de ce cours est la construction d’une base de données personnelles, ce qui suppose une investigation, un inventaire. Nous avons pour cela un template disponible que nous avons préalablement demandé aux participants d’investir, mais nous ne savons pas encore comment ils ressentent cette grille préparée avec le groupe des participants de l’année précédente.
Le troisième objectif du cours est d’avancer dans une culture de la donnée et de s’initier aux approches du design graphique.
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